Consommer de manière responsable

La section Santé de ce site Web se concentre sur les effets d’une consommation modérée ou responsable de la bière. Il faut souligner que les effets bénéfiques signalés s’appliquent seulement à une consommation modérée par des adultes en santé. Une forte consommation, qu’il s’agisse d’une cuite occasionnelle ou que ce soit sur une base régulière, peut être nocive et est associée à de nombreux problèmes de santé chroniques. Dans le même ordre d’idées, une consommation par des mineurs, même modérée, peut avoir des effets particulièrement nocifs.
Dr Erik Skovenborg, l’un des grands spécialistes mondiaux de l’alcool et de ses effets sur la santé, a défini la modération en ces termes: « Consommer de façon modérée, c’est boire dans les limites établies par votre santé, la société dans laquelle vous évoluez et vos obligations envers votre famille et vos amis : 1 à 3 consommations par jour pour la plupart des hommes ».
« Les femmes sont plus sensibles à l’alcool de sorte qu’on leur conseille de consommer moins que les hommes : 1 à 2 consommations par jour ».
À des fins de référence, une consommation représente ici une bouteille de bière de 341 mL, ayant une teneur en alcool de 5 % par volume, ou environ 13,6 grammes d’alcool absolu ou pur.
Il faudrait également prendre note que le fait de « mettre en banque » la consommation quotidienne prévue par les lignes directrices en vue de prendre une cuite la fin de semaine, par exemple, n’est pas du tout une attitude saine.
Bien qu’il s’agisse de lignes directrices utiles, il y a également des situations où même une consommation modérée équivaut à un abus. Voici quelques exemples de situations où il ne serait pas approprié de boire : au cours de la grossesse (...), lorsque l’on utilise de la machinerie ou encore lorsque l’on prend certains médicaments.
Il est compréhensible que la profession médicale soit réticente à préconiser une consommation modérée aux personnes qui ne boivent pas afin qu’elles retirent les avantages bénéfiques pour la santé qui y sont associés, de crainte que cela puisse mener à une surconsommation ou servir d’excuse à certaines personnes pour consommer de façon excessive. Il y a également des problèmes à transposer les résultats d’études sur la population en conseils médicaux. Ce qui vaut pour la population en général ne vaut pas nécessairement pour une personne qui peut avoir des antécédents familiaux ou un mode de vie contraire à la tendance générale. Pour des conseils personnels, faits sur mesure, la meilleure chose à faire est de consulter un médecin.
Le secteur brassicole est conscient des dangers d’une consommation excessive d’alcool. À cette fin, il a appuyé financièrement de nombreux programmes éducatifs et des campagnes contre la consommation excessive, notamment celles qui visent à prévenir l’alcool au volant et incitent les personnes qui n’ont pas atteint l’âge légal à ne pas consommer d’alcool. Une récente publication de la Worldwide Brewing Alliance donne des précisions sur plus de 3 000 initiatives financées par des brasseurs.
Texte tiré de la publication "Effets sur la santé d'une consommation modérée de bière" de l'Association des brasseurs du Canada.